Aménagement paysager d’une maison années 1930.
Dans ce jardin tout en courbes et en textures, le végétal s’unit à l’architecture dans un murmure d’élégance et de douceur. C’est un paysage habité par la lumière, modelé avec l’intuition d’un peintre et le soin d’un jardinier poète.
Un escalier de pierre flottant nous mène, entre lavandes et graminées, vers une clairière intime. Au sommet, un cocon suspendu s’offre au regard comme un nid céleste, invitation au repos, à la lecture, au rêve. Les floraisons violettes, les feuillages soyeux, les lignes boisées dessinent un théâtre apaisé où l’on viendrait écouter le vent plus que le monde.
Puis, la terrasse s’élargit autour d’une grande table blanche. Le bois du platelage, les courbes généreuses des fauteuils, la présence complice du barbecue suggèrent les instants partagés : rires du soir, verres qui tintent, confidences. Mais tout autour, la nature reprend la parole — en douceur, en beauté. Les murets en pierre accueillent des vivaces, les arbres étendent leurs bras, et les marches nous ramènent vers ce haut jardin secret où l’imaginaire prend racine.
Aux abords de la maison, les pierres anciennes, la baie vitrée, les marches fleuries… Chaque détail évoque un lien profond entre l’habitation et son écrin. Un chemin sinueux, encadré de plantes délicates, guide le visiteur, comme un souffle discret, vers l’arrière-pays du jardin.