Ici, le quotidien prend une autre mesure. L’espace public devient un lieu d’échanges, un terrain de rencontres et de pauses spontanées. On n’y traverse plus les rues par nécessité, on y chemine par envie. Les lignes sont douces, les matières chaleureuses, et les usages repensés à hauteur d’habitants.
Chaque intervention raconte un geste mesuré : redonner de la place au vivant, créer des respirations dans la ville, rendre à la lumière ce que l’asphalte avait recouvert. Le végétal n’est pas un décor mais un acteur de ce nouveau paysage urbain. Il structure les vues, filtre les ambiances, et apaise les rythmes.
On sent dans cette composition un équilibre subtil entre mouvement et arrêt. Les bancs deviennent haltes, les seuils deviennent scènes. Les enfants jouent, les regards se croisent, et l’air circule mieux.