Dans cette école baignée de lumière, chaque recoin est une promesse d’apprendre et de rêver, un écrin végétal tissé avec soin pour accueillir les pas, les rires et les silences des enfants.
Sous les arbres au feuillage tendre, une cour vivante où l’ombre dessine au sol des jeux de lumière. Les enfants s’y déplacent comme des notes sur une portée, et les allées, larges et douces, relient les lieux du savoir à ceux de la détente. Le préau aux lignes modernes s’élance, abritant gestes et murmures sous sa voûte claire.
Un peu plus loin, nous plongeons dans une composition où nature et architecture se répondent. Des bancs en pierre, des troncs jeunes, des massifs fleuris composent une scène paisible où les enfants jouent ou observent, curieux du monde qui les entoure. L’espace respire, ouvert mais enveloppant, propice aux échanges autant qu’aux rêveries.
Dans l’angle d’un mur ancien, un petit jardin pédagogique. Entouré de haies et de banquettes boisées, il accueille les graines et les gestes. Les enfants y découvrent, creusent, plantent. Ici, la pédagogie prend racine, le végétal devient outil, et l’apprentissage s’enracine dans la terre comme dans l’enfance.
Le long des façades de pierre, les murs portent les traces des générations, tandis que les massifs soigneusement dessinés ajoutent une touche de tendresse au sérieux des bâtiments. L’ombre des arbres veille, discrète, sur la cour et ses voix.
Enfin, la façade moderne est habillée de verdure grimpante et d’essences légères. Les lavandes et graminées s’étirent au soleil du matin, caressant la façade comme un tissu vivant. C’est une respiration entre deux salles de classe, une pause offerte à l’œil, au souffle, à l’imaginaire.