Dans ce jardin baigné de lumière, tout semble avoir été dessiné par la main d’un poète qui aurait troqué sa plume contre une truelle et des graines. Ici, la nature est domptée avec douceur, sans jamais être trahie, et chaque image raconte une saison du bonheur.
L’ouverture du jardin nous invite à longer la façade paisible d’une maison basse, où les volets fermés retiennent encore un peu de fraîcheur. Devant, des fauteuils de repos regardent une piscine limpide, bordée de massifs fleuris : lavandes, agaves et sauges s’y embrassent en silence. L’eau, immobile, attend le plongeon, tandis que les ombres s’allongent sur la pierre tiède.
Un chemin pavé serpente entre bosquets d’arbustes et arbres sculptés par le vent. Les teintes pourpres, vert tendre et mauves dessinent un tapis de velours autour de la bâtisse aux murs clairs