Ici, le terrain devient un partenaire de conception. La pente devient un fil conducteur autour duquel l’aménagement s’organise. Chaque niveau est exploité pour créer une séquence à part entière, un rythme vertical où l’on descend doucement vers l’intimité.
L’architecture du jardin s’appuie sur la topographie pour articuler les usages : en haut, la maison et ses ouvertures sur le paysage ; en contrebas, un pavillon discret, presque enfoui, comme une pièce cachée dédiée à la détente. Le végétal s’adapte, se densifie, s’ouvre ou se resserre au gré des volumes bâtis et des respirations visuelles.
La palette végétale, travaillée dans le détail, conjugue textures, persistants et floraisons ponctuelles. Elle accompagne les cheminements, adoucit les transitions et donne de la profondeur aux vues. Les matériaux, eux, assurent la continuité entre les espaces : pierre, bois, verre — rien d’inutile, tout est là pour faire lien.
C’est un jardin qui se découvre par étapes, où chaque recoin semble avoir trouvé sa juste place, entre maîtrise formelle et inspiration organique.