Dans ce jardin lové au flanc d’un paysage brumeux, la maison surgit comme un havre suspendu entre ciel et terre. L’architecture contemporaine épouse la nature avec respect, et chaque plante semble posée là pour souligner un silence.
La maison, aux lignes franches et aux matériaux nobles, s’adosse à un massif foisonnant : buis en nuages, agaves puissants, graminées dansantes. Une brume légère flotte, comme une respiration lente, apportant au lieu une aura de mystère doux.
Le regard glisse jusqu’à la piscine, enchâssée dans un écrin de bois et de vert. Deux chaises longues attendent l’abandon du corps, pendant que l’eau miroitante invite au silence. Les murs de pierre, les arbres sculpturaux, les galets épars : tout évoque un jardin japonais transposé dans la douceur méditerranéenne.
Le chemin sinueux, aux courbes accueillantes, traverse un paysage dessiné avec précision et sensualité. La maison s’offre en contrepoint au végétal foisonnant, telle une sculpture habitée. Les volumes dialoguent avec les conifères taillés, les vivaces, les pierres et les ombres.